On y a droit chaque année, dès le mois de novembre, il devient de plus en plus compliqué de rouler léger en moto sous peine de ne plus du tout apprécier sa balade, voire la rendre dangereuse. Depuis ce temps que je roule par toutes saisons, j’ai mis an place une stratégie payante pour ne pas subir le froid. Je vous propose ici de vous partager quelques secrets.
Le plus important : pieds, mains et cou
Les membres les plus sensibles au froid sont les pieds, les mains et le cou. Pour les pieds, une bonne paire de chaussette chaude mais pas trop épaisse, enfilées sous une bonne paire de chaussures étanches fait bien le travail. Mais lorsque le thermomètre dégringole, une paire de chaussettes chauffantes apporter un confort non négligeable. Je teste depuis quelques semaines le modèle de la marque therm-ic déniché chez B.S.M Company, qui chauffe la pointe des pieds avec des batteries qui tiennent environ 4h.
En ce qui concerne les mains, je triche un peu avec mes poignées chauffantes. Je suis encore plus hors normes avec mes protège main SW-Motech qui permettent de réduire l’intensité du froid et retardent le contact de la pluie sur mes gants. En termes de gants, je porte depuis quelques hivers les Bering Kayak qui jouent bien leur rôle mais sont de moins en moins résistants à l’eau. Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’équiper en gants chauffants, mais j’en entend que du bien.
Au niveau du cou, il est aussi important de bien s’isoler. Du froid qui rentre dans le col et s’en est fini de jouer. Je porte le modèle Alpinestar mais pour les plus aventuriers, des modèles plus élaborés (couverture du buste, doublure à isolation thermique, voire cagoule complète) existent.
L’isolation du casque
Le choix du casque pour rouler l’hiver est également crucial. Il faut à la fois un casque bien isolé, avec peu de ventilations, mais à l’inverse on va chercher à avoir un flux d’air sur la visière pour éviter la condensation. A ce niveau, impossible de rouler par conditions humide sans pinlock !
Protéger son buste et ses jambes
En ce qui concerne le blouson, je ne me sépare plus de mon Macna Redox Night Eyes, qui dispose de plusieurs couches (protection thermique et protection à la pluie), et je m’a jamais fait faux bond.
Etant frileux de nature, j’enfile en dessous une veste thermique Rev’it et depuis peu, je porte également un gilet air-bag Dainese. En plus de protéger en cas de chute, il apporte une couche supplémentaire d’isolant. Je compte donc pas moins de 5 couches de vêtements sur moi pour rouler au chaud l’hiver !
Au niveau des jambes, je porte le Furygan DUKE, qui dispose d’une doublure épaisse, qui protège parfaitement. Le zip pour le lier au blouson est également une bonne recommandation pour augmenter l’isolation de la tenue.
Et vous, comment survivez-vous à moto l’hiver ?